Cette étude, réalisée par le FCBA et financée par le CODIFAB, avait pour objectif d’identifier des solutions, idéalement autres que biocides, pour limiter la croissance de ces micro-organismes altérant l’esthétique du bois peint ou non peint.
Les surfaces de bois (non protégées par un produit de finition) sont toutes sensibles aux champignons de bleuissement, ceux-ci contribuant à la couleur grise caractéristique du vieillissement du bois nu exposé aux intempéries. De même, toutes les surfaces de bois recouvertes de finition peuvent être colonisées par ces champignons qui ne sont pas simplement un problème esthétique : ils perforent la finition qui ne remplit alors plus son rôle. Leur développement sur la finition est possible même si celle-ci est appliquée sur un bois ayant reçu au préalable un traitement de préservation contenant un fongicide anti-bleu. Si les biocides sont classiquement utilisés pour lutter contre ces champignons et autres micro-organismes de surface, cette étude montre qu’il est possible d’agir sur d’autres paramètres pour en limiter la croissance. La pigmentation de la finition influence clairement le développement des champignons de bleuissement par l’effet induit sur l’humidité de surface. La conception des composants bois, la rugosité de la surface sont d’autres paramètres sur lesquels il est possible d’agir pour limiter la colonisation.