Symposium Panneaux & économie circulaire (23 et 24 mai 2023)

Symposium Panneaux & économie circulaire (23 et 24 mai 2023)
20.122023
Mots-clésEconomie circulaire
Secteurs
Ameublement et Aménagement
Retour sur les temps forts !

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Les 23 et 24 mai 2023, FCBA a organisé le 1er symposium « Panneaux & économie circulaire » avec le soutien du CODIFAB, d’Ecomaison et de VALDELIA. Cet évènement, dédié à l’industrie du panneau et son écosystème (clients, fournisseurs, fédérations, éco-organismes, etc.) a permis à plus d’une centaine de participants d’échanger et de débattre sur les enjeux de la filière en lien avec l’économie circulaire.

Animé par le journaliste Jean-Michel Lobry, le symposium a invité une trentaine d’intervenants et partager leurs connaissances et retours d’expérience autour de 4 ateliers :

  • Enjeux de l’économie circulaire pour les panneaux dérivés de bois
  • Les colles biosourcées comme solution d’éco-conception
  • Responsabilité Elargie du Producteur et fin de vie des panneaux
  • Performance industrielle

Retrouvez en images ce beau moment de convivialité : https://www.youtube.com/watch?v=_-EKD0mbt3g

1 – Enjeux de l’économie circulaire pour les panneaux dérivés de bois

Les panneaux dérivés de bois sont largement utilisés par les entreprises de l’ameublement, de l’agencement et de la construction.

Les panneaux à base de bois représentent :

  • Un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros en France
  • 4 000 emplois directs (et 3 à 5 fois plus d’emplois indirects)
  • 4,6 million de m3 par an :
    • 3,3 Mm3: Panneaux de Particules + OSB
    • 1 Mm3: MDF
    • 300 000 m3: Contreplaqué

Pour s’engager sur le sujet de l’économie circulaire, il faut penser à la fin de vie des déchets : étudier les possibilités de réparation, de réemploi ou de recyclage. 

Chiffres clés du recyclage du bois en France en 2021 (bilan provisoire) :

  • Collecte de déchets bois : 7 millions de tonnes
  • Valorisation de la matière : 53%
  • Valorisation énergétique : 38%
  • Fort taux de progression par rapport aux années précédentes

Ces chiffres soulèvent une problématique : tout le monde veut du déchet bois, que ce soit pour les panneaux ou pour la filière bois énergie pour décarboner l’industrie

Les leviers possibles pour accroitre le recyclage et le réemploi sont :

  • Développer des collectes séparées pour orienter les déchets de bois vers les filières ad hoc avec notamment la REP PMCB qui démarre et celle à venir sur les emballages industriels et commerciaux (EIC).
  • Une fois les déchets collectés séparément, triés, sur-triés, il faut les préparer pour continuer à incorporer ces déchets dans de nouveaux produits.
  • Si on ne peut pas optimiser le tri et le recyclage, s’orienter vers la valorisation énergétique.

L’ADEME est en train de mener une étude sur le gisement du déchet bois. On a besoin d’une cohésion et d’une meilleure visibilité sur les flux de produits et leur utilisation. La prochaine enquête sur les centres de tri permettra d’établir la cartographie des consommations de bois pour les usages matières et énergies.

L’ADEME met à disposition des outils d’évaluation environnementale, des bases de données enrichies, un guichet d’aides financières dès la démarche d’écoconception, jusqu’au démarches de R&D (www.agirpourlatransition.ademe.fr)

2 - Les colles biosourcées comme solution d’éco-conception

Les panneaux à base de bois, comme d’autres matériaux, voient leur composition évoluer pour faire face aux enjeux environnementaux et sanitaires. L’une des évolutions abordées lors du symposium est l’origine du liant.

Les Français passent plus de 80% de leur temps dans des espaces clos. Une étude exploratoire de 2014 sur le coût socio-économique de la pollution de l’air intérieur réalisée par l’ANSES et le CSTB démontrait que 6 polluants de l’air intérieur coûtaient à la société 19 milliards d’euros par an.

Le formaldéhyde et l’hexanal sont 2 composés que l’on retrouve dans le bois. Le formaldéhyde, on le retrouve dans la colle des panneaux. On en trouve aussi dans le bois naturel. C’est un composé organique très volatile. L’hexanal est lié à la dégradation des macro-molécules du bois, et c’est un composé volatile non cancérigène. Le formaldéhyde est naturellement présent dans le bois, mais il peut être présent aussi dans la résine qui agglomère les particules de bois.

On compte environ de 3% à 5%, jusqu’à 12% de colle en fonction du type de panneaux. On est sur des technologies très robustes. Pour changer ces procédés par des produits biosourcées, il va falloir du temps.

 

Depuis une vingtaine d’années, de nombreux travaux sont menés autours des colles biosourcées et de leurs différentes origines : tanins modifiés, lignine, protéines végétales, soja, huiles végétales, amidon…

Le développement des colles biosourcées doit traiter 5 enjeux :

  1. Le sourcing
  2. La quantité disponible
  3. La réactivité de la molécule
  4. La compétitivité
  5. Le prix

 

Différentes origines des colles biosourcées (Source : FCBA – Sandra TAPIN-LINGUA)

D’un point de vue environnemental et sanitaires, les avantages pressentis ou recherchés des colles biosourcées sont :

  • Aspects sanitaires : limiter les émissions de COV
  • Aspects environnementaux :
    • S’affranchir du pétrole et utiliser des ressources renouvelables (notamment des coproduits et/ou des déchets)
    • Diminution des émissions de CO2 fossile

ATTENTION : Biosourcé ne signifie pas neutralité carbone !

Le biosourcé permet de réduire les émissions de CO2 fossile, mais cette diminution s’accompagne généralement d’une augmentation de l’eutrophisation (pollution de l’eau, notamment à cause de l’utilisation d’engrais).

Il existe différents types de colles pétro-sourcées et il y aura plusieurs solutions biosourcées pour les remplacer. A cela plusieurs raisons :

  • Différentes solutions pour différentes applications (types de panneaux, propriétés, performances…)
  • Différentes solutions pour pallier les limitations de sourcing d’une solution unique.

30 à 45% de l’empreinte carbone d’un panneau est lié aux colles. Sur la production, la réduction de l’empreinte carbone fossile est de l’ordre de 35% dans le cadre d’une colle biosourcée.

 

Lors de ce symposium, différents panneaux commercialisés avec un liant biosourcé ont été présentés, chacun avec une solution différente (s’approchant dans certains cas des 100% de biosourcé).

ResiCare (en collaboration avec Allin) et Pfleiderer finalisent également le développement de nouveaux panneaux qui ambitionnent un liant 100% biosourcé (chacun basé sur une solution différente). Ces nouveaux produits devraient être disponibles pour la fin de l’année 2023.

Même si beaucoup de progrès ont été réalisés ces dernières années, il ne faut pas oublier qu’il aura fallu plusieurs décennies pour que les différentes colles pétrosourcées apparaissent

et deviennent matures. Concernant les colles biosourcées, il faudra également du temps. En effet, au-delà d’atteindre des performances équivalentes aux colles pétrosourcées, les développements actuels doivent aussi permettre à ces nouvelles solutions d’être adaptées aux outils de production.

D’un point de vue économique, les solutions biosourcées sont plus chères aujourd’hui mais cela pourrait changer avec une continuelle augmentation du prix du pétrole et une stagnation des prix des matières premières biosourcées.

En conclusion, les travaux menés et les résultats obtenus sont très encourageants. Les différents acteurs doivent poursuivre leurs efforts afin d’atteindre l’objectif d’un liant 100% biosourcé, à un coût compétitif et adapté aux systèmes de production de panneaux actuels.

3 – Responsabilité Elargie du Producteur et fin de vie des panneaux

En France, en 2023, il existe 19 filières REP et la filière REP DEA (déchets d’éléments ameublements) existe depuis 2012.

Une filière REP est lourde à mettre en œuvre. Le bois est/sera concerné par les filières REP ameublement, bâtiment et emballage. Cela peut poser problème en termes de définition des produits, et du maillage territorial des services à proposer.

En ce qui concerne la REP DEA, loi AGEC 2020 a introduit des nouveaux enjeux qui ont conduit à raisonner sur l’ensemble du cycle de vie des produits. C’est pour cette raison que l’on parle désormais de la REP EA (Eléments d’Ameublement).

Chiffres clés 2018 – 2021 de la REP EA :

  • 60% des meubles contiennent du bois. C’est une donnée constante.
  • Quantités collectées : 60%
  • Environ 5000 points de collecte
  • 80% des meubles en bois sont collectés de manière séparée

L’une des pistes d’écoconception de produit est l’allongement de la durée de vie. Pour cela, la réparation se présente comme une solution évidente. Mais la réalité est plus complexe : mon meuble est-il réparable ? Où puis-je le faire réparer ? A quel coût ?

Concernant la réparabilité, tous les meubles ne sont pas réparables et différents niveaux de réparabilité existent. Même si certains fabricants commercialisent déjà des meubles intégrant cet aspect de réparabilité, la majorité des meubles n’ont pas encore été pensés de cette façon.

Pour ce qui est de l’endroit où nous pouvons faire réparer nos meubles, les savoirs-faire et compétences existent en France mais y accéder n’est pas simple.

Et pour ce qui est du coût, le montant de la réparation est évidemment variable en fonction de l’étendue des dommages et de la typologie de meuble. Ecomaison précise que, selon un sondage, les Français seraient prêts à financer les réparations à hauteur de 20 à 30% du prix de remplacement du meuble.

Afin d’inciter à la réparation, Ecomaison travaille à la création d’un réseau de réparateurs agréés et va mettre en place un « Bonus Réparation » d’ici fin 2023. Il faut cependant préciser que seuls les fauteuils et canapés sont concernés, pour le moment. Des solutions techniques devront être trouvées avant de pouvoir étendre la réparation au mobilier à base de panneau (objectif à 2026-2028).

Réparer n’est pas rénover ou restaurer

Ecomaison précise ce que l’on entend par « réparation » :

  • « Une réparation est une opération consistant à remettre en état de fonctionnement un produit d’ameublement ayant subi une panne, une défaillance ou une casse. ».
  • « Une réparation n’est pas une rénovation / remise au goût du jour / relooking, consistant à donner à un objet un changement d’ordre esthétique, ni une simple mise à disposition de pièces détachées en vue d’une autoréparation ou une réparation assistée ».
  • « La réparation réalisée par un tiers est un service, sans changement de propriétaire du produit concerné ».

Des travaux sont donc en cours pour améliorer la réparabilité des meubles, l’accès à la réparation et inciter les utilisateurs à opter pour cette pratique. Cependant, la mise en place de cette pratique soulève une autre question très importante : si les meubles sont davantage réparés, est-ce que les fabricants ne vont pas vendre moins de meubles neufs ?

La réponse est certainement : oui ! Il faudra donc probablement que les entreprises (et les autres acteurs) évoluent avec ce changement de comportement.

L’Ameublement français précise qu’une grande partie des utilisateurs change de meuble car ils en ont « marre de l’aspect ». Une piste évoquée lors de ce symposium serait que les fabricants proposent des services pour changer l’aspect des meubles (tout en conservant le maximum d’éléments du meuble initial). Cette piste nécessite une adéquation entre plusieurs notions : faisabilité technico-économique, acceptabilité et accessibilité.

 

En ce qui concerne la REP Produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment (PMCB), l’ambition est de travailler sur les dépôts sauvages et de prévenir la saturation des décharges, notamment par le développement du recyclage.

Le gisement potentiel est de 42 millions de tonnes dont 2,2 millions de tonnes pour les déchets bois. Les études en cours permettront d’affiner ces estimations de la part de déchets bois.

Le déploiement progressif de cette REP a pour objectif d’un taux de recyclage de 41% en 47% en 2027. Entrée en vigueur le 1er janvier 2023, elle a vu l’agrément de 4 éco-organismes dont 3 qui ont dans leur périmètre les déchets de bois (Ecomaison, VALDELIA et VALOBAT) et la création d’un éco-organisme coordinateur.

 

Pour VALDELIA, il y a plusieurs objectifs en termes de maillage. On va s’appuyer sur les déchets critiques, sur les réseaux de distribution et de négoce, soumis à l’obligation de reprise de 1 pour 1. On va augmenter le nombre de points de rencontre et on va s’appuyer sur un réseau de professionnels du bâtiment. L’objectif fort de cette REP, c’est le réemploi.

 

Ecomaison précise qu’en France le taux d’incorporation moyen de bois recyclé dans les panneaux de particules est de 40%. La REP PMCB va permettre un effet de volume, de maximisation du gisement. On se situe autour de 3 millions de tonnes de bois dans le gisement français PMCB, notamment DNDNI (déchets non dangereux non inertes). Potentiellement, on aura 1 million de tonne de plus de bois.

Avec ce nouveau gisement il va falloir mesurer plus précisément l’impact sur la qualité du bois. Notre bois est au 2/3 composé de panneaux de particules et au 1/3 de bois massif. Il y a aussi le sujet des contaminants chimiques. On va mettre sur le marché du bois qui a 10, 20 voire 100 ans, et qui peut avoir été traité avec des produits aujourd’hui interdits.

En ce qui concerne le panneau de MDF, deux challenges sont à relever :

  • Comment faire en sorte de le collecter ?
  • Comment le recycler ?

Au sein d’Ecomaison on voulait faire du MDF avec le MDF mais cela a été un échec. Nous travaillons avec l’Université de Lorraine pour tester une alternative. On lance aussi des appels d’offres et des appels à projet d’innovation (tous les 2 ans depuis 2013). En ce moment, nous recherchons des solutions pour trier et séparer les différentes typologies de bois afin de discriminer les bois contaminés par des substances préoccupantes des autres bois pour maitriser la qualité les produits finis.

 

Chiffres clés pour la REP PMCB :

  • 42 millions de tonnes de déchets produits par le bâtiment dont 75% de déchets inertes
  • 70% des déchets du bâtiment sont valorisés.

 

Le réemploi est l’un des objectifs forts de la REP PMCB. VALDELIA est convaincu qu’il est possible de faire du réemploi de qualité si l’on a des outils de collecte spécifique. La première étape est le diagnostic

Sur la construction, on écrit nos plans d’actions. On est opérationnel sur les chantiers. C’est une évidence qu’on peut faire du réemploi de qualité si on a des outils de collecte spécifique. La première étape est le diagnostic. On va essayer d’aller plus loin sur le repérage des matières et caractéristiques physico-chimiques. Notre question, c’est comment convaincre les donneurs d’ordre d’investir sur les diagnostics ?

Réparer n’est pas rénover ou restaurer

Ecomaison précise ce que l’on entend par « réparation » :

  • « Une réparation est une opération consistant à remettre en état de fonctionnement un produit d’ameublement ayant subi une panne, une défaillance ou une casse. ».
  • « Une réparation n’est pas une rénovation / remise au goût du jour / relooking, consistant à donner à un objet un changement d’ordre esthétique, ni une simple mise à disposition de pièces détachées en vue d’une autoréparation ou une réparation assistée ».
  • « La réparation réalisée par un tiers est un service, sans changement de propriétaire du produit concerné ».

4 – Performance industrielle

L’ADEME dispose depuis peu d’un service forêt avec un volet replantation forestière, un volet transformation, un volet construction bois, un volet fin de vie/économie circulaire et un volet bois énergie qui devient un maillon de la filière.

L’ADEME peut accompagner les fabricants de panneaux, avec Pacte Industrie, dispositif dans lequel les panneaux ont toute leur place. L’ADEME propose des aides ciblées d’efficacité énergétique. On est sur un volet ingénierie et sur la préparation des investissements. C’est intéressant pour ceux qui ne sont pas dans les dispositifs d’efficacité énergétique.

L’ADEME a aussi un appel à projet Biomasse, dédié à l’industrie du bois énergie. Ce dispositif permet de financer du renouvellement d’un équipement, mais aussi le développement.

Les enjeux liés à la performance énergétique des sites de fabrication ont été illustrés par Vincent Adam, Président, et Guillaume SALMON, directeur industriel, de Swiss Krono France. Green Energy est leur projet d’optimisation de la performance énergétique. L’entreprise a voulu répondre à 3 problématiques :

  • Des émissions de poussière
  • Une performance du mix énergétique limitée avec de vieilles chaudières moins performantes
  • Une capacité de production avec un produit OSB qui marche en goulet d’étranglement sur la partie séchage.

La société a essayé de trouver une solution la plus intelligente possible avec l’utilisation d’un sécheur basse température qui permet d’assurer des émissions conformes. La basse température permet d’utiliser toutes les températures de la combustion, cela a conduit à redimensionner l’installation et cela a amené de la capacité de production. 

C’est un investissement de plus de 100 millions d’euros. Il contribue à être performant et à substituer la part gaz par la biomasse sur le site.

La société Stela Laxhuber a présenté ses dernières solutions de séchage avec une efficacité énergétique encore améliorée.

Enfin, FCBA a présenté des travaux de recherche qui visent in fine à évaluer la performance d’un panneau avec des méthodes non destructives. Les travaux sont encourageants et pourraient permettre à terme de mettre à jour les normes concernées pour optimiser le temps d’évaluer de la performance d’un panneau.

Conclusion

Comme précisé dans les lignes précédentes, il est impératif qu’une synergie existe entre les acteurs du cycle de vie du produit. Cette synergie peut exister à différentes échelles et être plus ou moins forte entre les différents acteurs. Mais pour qu’elle existe, avant que l’on puisse agir ensemble, il faut communiquer davantage.

Tout au long du symposium, ce message a été souligné et illustré par des exemples positifs.

L’ADEME et l’Ameublement Français ont notamment rappelé qu’il ne fallait pas oublier de communiquer auprès des consommateurs : leur apporter des informations fiables et transparentes concernant les impacts environnementaux des produits, mais aussi de les accompagner dans de nouveaux comportements (réflexion sur le besoin, comment bien utiliser/entretenir…).

La communication au sein de la filière est toute aussi importante. Et ce symposium a été l’occasion de présenter des travaux pertinents et prometteurs, mettant en avant la force que représente la collaboration entre les différents acteurs : académiques, centres techniques, fabricants de panneaux, et autres entreprises/organismes. Partager les avancées et les réussites est très important, mais il ne faut pas oublier de signaler les problématiques de chacun afin que les différents acteurs travaillent ensemble pour trouver des solutions.

Pour continuer d’améliorer la performance environnementale de la filière, nous devons renforcer les synergies entre les différents acteurs et améliorer la communication, que ce soit vers l’extérieur de la filière (consommateurs, politiques…) ou au sein de la filière.

 

Finalement, le symposium s’est conclu avec une note optimiste : de nombreux progrès ont été accomplis ces dernières années et les travaux actuels sont encourageants pour l’avenir.