Témoignage Mathilde Montibus

Témoignage Mathilde Montibus
Portrait de Mathilde Montibus, Ingénieur Etude et recherche dans l’équipe BioForBois à FCBA.
Mathilde Montibus
Ingénieur Etude et recherche
MMontibus

Au sein de l’équipe BioForBois du Pôle IB&C de FCBA Bordeaux, je contribue à la recherche dans le domaine de la préservation du bois et des matériaux à base de bois. Actuellement dans ce domaine, les règlements en place font que les molécules actives classiques utilisées pour protéger le bois vont voir leur utilisation diminuer. La R&D a donc un rôle important pour trouver des solutions alternatives afin de protéger le bois.

Je participe également à des actions de recherche sur des aspects sanitaires en lien avec le bois (la qualité de l’air intérieur d’un point de vue microbiologique et le contact alimentaire des emballages).

Ces sujets sont des enjeux et problématiques majeurs forts pour nos industriels de par la crise sanitaire que nous traversons.

Grace à nos laboratoires bien équipés (de collections d’organismes pathogènes, équipement pour analyses d’identification par ADN, de terrains d’essais ), nous participons à des nombreux projets.

Dans le cadre projet OPTHYMUM (financé par l’ADEME), nous travaillons sur les systèmes constructifs utilisés dans les DROM en faisant le lien avec les conditions climatiques particulières, les usages de l’habitat et les pathologies respiratoires que peuvent rencontrer les habitants. Le laboratoire BioForBois, intervient dans le cadre de ce projet pour analyser les moisissures susceptibles de se développer grâce à notre équipement en biologie moléculaire.

Avec nos partenaires du Projet européen CLICKdesign, nous étudions la résistance aux insectes de divers matériaux de construction en bois ou à base de bois pour mettre en place un outil de modélisation du risque pour les bâtiments.

En lien avec la thématique « Arbre en ville », nous travaillons pour le projet PRAETOR (financé par la Région Nouvelle-Aquitaine), sur les évaluations de pathologies (insectes et champignons) qui peuvent toucher les arbres en zone urbaine ou semi-urbaines.

Nous intervenons également sur des essais de terrain situé en forêt sur des essences de pin (Projet Secoeurpin). En lien avec l’APEP et la FNB et en partenariat avec des professionnels, nous suivons depuis 7 ans différentes essences de pin français et pins scandinaves traitées et exposées sur l’Ile d’Oléron en condition réelle d’usage.

L’idée est de les laisser vieillir encore trois années supplémentaires et d’étudier les différences de résistance aux attaques biologiques observées entre ces essences.

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Mathilde Montibus
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