Le projet Bio-LUSH

Les bioraffineries sont au cœur de la bioéconomie et transforment durablement la biomasse sous-exploitée en produits à haute valeur ajoutée, en produits de consommation et en énergie dans le respect des considérations environnementales et de durabilité. Dans ce contexte, le projet BioLUSH  vise à identifier et à exploiter des stratégies mettant en œuvre des chaînes d’approvisionnement en matières premières pertinentes pour la fabrication de fibres biosourcées issues de biomasses lignocellulosiques. Le but est de pouvoir répondre à la demande urgente et croissante de l’industrie, sous l’impulsion des consommateurs et de la société, et de développer des technologies plus vertueuses vis-à-vis de l’environnement de matières premières biosourcés.

 Le but est d’éliminer progressivement les ressources non renouvelables et fossiles et de passer à l’utilisation durable de matériaux à base de fibres naturelles dans divers secteurs industriels (dont l’emballage, les composites, les textiles).

De nouveaux procédés de préparation et d’extraction de ces fibres lignocellulosiques, plus économes en énergie et en ressources, et présentant un impact environnemental réduit, sont recherchés. Ces procédés doivent pourvoir intégrer à chaque étape le recyclage des solvants et des produits de réaction. De plus les installations doivent pouvoir intégrer un procédé évolutif, permettant d’introduire l’utilisation de biomasses importantes mais encore difficilement mobilisables car dispersées, en mettant en œuvre un investissement en équipement maitrisé. Dans ce contexte le projet BioLUSH proposent d’explorer un nouveau procédé de bioraffinerie de ressources disponibles et peu exploitées actuellement, telles les résidus forestiers et d’autres biomasses telles l’ortie ; le chanvre et les herbes marines.

Objectifs :

• Valoriser des ressources lignocellulosiques peu exploitées : résidus de bois (peuplier), plantes annuelles (ortie, chanvre), herbes marines
• Développer un nouveau procédé de mise en pâte plus soucieux de l’environnement et économiquement viable, adapté à la valorisation de ressources lignocellulosiques peu exploitées
• Valoriser les fibres cellulosiques de haute qualité produites par leur utilisation sous forme de MFC (microfibrilles de cellulose) dans les matériaux d’emballage, les composites ou les textiles.