Le protocole expérimental développé dans le cadre du projet a été adopté d’abord par matériau, puis par succession de matériaux et ainsi de suite jusqu’à la composition totale d’un mur à ossature bois: bardage, lame d’air, pare-pluie, panneau OSB, isolant, montant bois, pare-vapeur, lame d’air, panneau de plâtre. On procède à une reconstruction 3D ainsi qu’aux croisements des signaux obtenues pour la signature des matériaux sains ainsi que ceux qui présentent des défauts : isolant découpé ou tassé, présence d’un métal, présence d’humidité. Les résultats obtenus ont démontré qu’on peut identifier les différents composants du mur avec des précisions sur les dimensions et la profondeur des couches. De plus, la technique du GPR Radar permet de détecter l’humidité du bois, ce qui indiquerait l’état de dégradation des ossatures qui sont en contact avec les points singuliers et les défauts constatés sur le mur.
A terme, ces informations alimenteront l’audit, le diagnostic de bâtiment, l’analyse de sinistres ou la justification de conformité des bâtiments neufs.