Au cours de la période 2020-2023, 54 essais ont été abandonnés, pour diverses raisons : résultats acquis, parcelle récoltée ou détruite. Au cours de la même période, 44 nouvelles parcelles ont été installées (14 en pins, 14 en peuplier, 6 en Douglas, ainsi que quelques plantations multi-espèces).
Parmi les nombreux résultats acquis grâce au projet au cours de la période 2020-2023 :
Peuplier :
Le réseau « peuplier » a contribué significativement à l’inscription au registre des MFR (Matériels Forestiers de Reproduction) des 3 variétés récentes du GIS Peuplier : Orcane, Galicane et Charcane. Le dossier d’inscription reposait (pour partie) sur les résultats de 8 populetums, dont 6 FCBA.
Douglas :
Dans le cadre du projet Indibio, le réseau « Douglas » a permis la collecte d’échantillons de sol destinés à étudier la biodiversité présente dans des parcelles bénéficiant de sylvicultures différenciées.
Des récoltes de graines sur des mères originaires de Californie, potentiellement pollinisées par des origines Washingthon/Oregon ont été réalisées sur l’essai de Bouisse (11).
Des travaux d’éclaircie ont été conduits dans deux parcelles du réseau GIS Coop de données Douglas ainsi que sur la parcelle conservatoire de Saint-Gence (87).
Toutes les essences :
Le réseau a été le support de nombreuses visites et tournées forestières à destination de collègues chercheurs, d’écoles, de DRAAF, de collectivités territoriales, de coopératives, du CNPF, etc. Il a été intégré dans l’infrastructure de recherche IN SYLVA, portée par INRAE.
Dans le cadre du projet, des travaux relatifs aux maintien ou au renouvellement de certaines collections de matériel végétal (Eucalyptus et Sequoia sempervirens), ont été initiés (bouturage horticole ou passage in vitro).
Enfin, les projets BEER (Bilan du réseau expérimental FCBA concernant les essences rares en Bourgogne-Franche-Comté) et REFER ont bénéficié largement des parcelles d’espèces diverses, installées il y a une trentaine d’années. Une partie de ces parcelles d’espèces peu courantes (Sequoia sempervirens, Cyprès de Leyland, Cryptomeria japonica, Calocèdre, Pins rigida x taeda, etc.) a pu faire l’objet d’une nouvelle série de mesures, permettant d’accéder à la croissance ou la production en volume.