Témoignage de l’atelier Anne Midavaine

Témoignage de l’atelier Anne Midavaine
10.102024
Secteurs
Ameublement et Aménagement
Le rapport de FCBA a contribué à la pérennité de notre entreprise d’art.

Bien connu pour ses réalisations d’essais à valeur ajoutée sur le plan technique ou technologique, FCBA peut aussi être d’un précieux secours en termes d’audit, notamment sur le plan juridique. Illustration concrète avec l’atelier Anne Midavaine dont le savoir-faire ancestral dans la laque d’art lui vaut d’être sollicité par les plus grandes maisons de luxe, architectes et décorateurs intérieurs en France comme à l’international.

« Notre atelier a été créé par mon grand-père au retour de la première guerre mondiale puis repris par mon père.
Sa localisation en plein Paris dans le 17 e arrondissement dans une cour d’une rue tranquille avec des espaces baignés de lumière naturelle revêt une dimension stratégique essentielle à notre activité. Mais en tant que locataire, nous nous sommes retrouvés à la merci de la famille propriétaire de l’immeuble qui a décidé de vendre à une société immobilière.

Comme nous ne faisions pas partie de leurs plans, nous avons eu une injonction de partir que nous avons contestée ». C’est là que FCBA est intervenu en urgence pour établir un rapport que l’avocat de l’atelier Anne Midavaine a présenté au juge. « Ce rapport professionnel réalisé dans des temps très courts par FCBA a contribué à obtenir gain de cause devant la justice par son contenu précis et circonstancié. Nous avons finalement pu acheter les murs et, ainsi, assurer la pérennité de l’entreprise ».

Des arguments de poids FCBA a effectué un travail d’investigation pour établir son rapport, constitué notamment d’une visite minutieuse de l’atelier Anne Midavaine et d’échanges avec les compagnons qui y travaillent. Les conclusions du cahier des charges ont montré qu’il serait impossible pour l’entreprise de trouver un espace de travail comparable à celui qu’elle occupe depuis des lustres. Le document pointe tout d’abord des aspects techniques comme la lumière du jour pour optimiser la finesse des travaux, une très belle hauteur sous plafond pour accueillir des panneaux décoratifs de grand volume ou son plancher en chêne qui joue un rôle régulateur en
termes d’humidité. Le document note aussi l’absence de vibration, un point essentiel lors de la pose chirurgicale de feuille d’or car aucune ligne de métro ne passe sous les locaux. La situation géographique de l’atelier au cœur de Paris et à côté de ses principaux clients ou donneurs d’ordre a également pesé sur le plan commercial. Enfin, le risque de voir les salariés qui vivent à proximité de l’atelier refuser de suivre la société en raison d’un déménagement hors de Paris a aussi sensibilisé le juge.
Le rapport de FCBA a souligné à ce titre la rareté de leur savoir-faire, mais aussi la longueur de temps qu’il faut pour les acquérir. « Avec tous ces arguments, l’unicité du lieu a été mise en avant, participant à la reconnaissance de notre patrimoine immatériel » se félicite Anne Midavaine qui avait obtenu par ailleurs que sa rue bénéficie du plan de protection du commerce et de l’artisanat de la Ville de Paris.

L’atelier Anne Midavaine en bref :

Chirurgienne-dentiste, Anne Midavaine a changé de vie en 1994 en reprenant l’affaire familiale. Son atelier compte 6 collaborateurs et possède un savoir-faire unique dans l’art et la manière de concevoir des panneaux décoratifs sur-mesure ou de la voilerie à la laque, de l’esquisse à la fabrication. Cette niche lui vaut d’être sollicitée par les plus grandes maisons de luxe, des architectes et des décorateurs intérieurs en France comme à l’international.