Etude de nouveaux critères de performance des finitions extérieures pour bois
La performance des finitions extérieures repose principalement sur des critères visuels relevés après 1 an de vieillissement naturel. Le craquelage est souvent le premier signe de dégradation.
L’étude INFIPERF a investigué plusieurs autres paramètres ayant l’avantage d’être mesurables : dureté Persoz, variations de brillant, variation de propriétés mécaniques des films de finition. L’étude montre que les finitions possédant une dureté Persoz supérieure à 70 secondes présentent un risque de craquelage plus élevé. Les variations de brillant sont liées à des changements de la topographie de la surface. Des chutes de rétention de brillant supérieures à 50 % doivent alerter sur la présence de dégradations que l’œil n’a parfois pas intégrées. Contrôler les variations de brillant est donc incontournable et riche d’informations. Des essais de traction sur films libres de finition permettent de sélectionner des systèmes de finition ductiles (risque de craquelage réduit) et d’éliminer les finitions fragiles (risque de craquelage élevé). Réaliser ces essais après un vieillissement du film améliore la sélection.
Actuellement la présence de champignons de bleuissement à la surface des revêtements n’est pas incluse dans les spécifications de performance des finitions. Cette pratique peut conduire à des biais de classement des produits de finition : l’étude montre que des finitions passent les critères actuels alors qu’elles sont colonisées par des champignons de bleuissement, ce qui compromet leur barrière à l’eau. Contrôler la résistance des finitions à ces microorganismes s’avère donc indispensable pour une protection efficace du bois.