Mordis : impact des facteurs de mortalité et de dépérissement sur la ressource en hêtre, sapin et épicéa dans le Grand-Est

Mordis : impact des facteurs de mortalité et de dépérissement sur la ressource en hêtre, sapin et épicéa dans le Grand-Est
La région Grand Est comprend 1,9 millions d’hectares de forêt, cela représente 12% de la forêt métropolitaine. Le hêtre (fagus sylvatica), essence feuillue, en couvre 19%. Au niveau des résineux, l’épicéa commun (picea abies) et le sapin pectiné (abies alba) représentent à eux 12% des surfaces (6% respectivement).

Le régime de propriété est réparti ainsi : 56% de la forêt est publique et 44% est privée.

  • 76% des surfaces de hêtre sont en forêt publique et 24% en forêt privée
  • 82% des surfaces de sapin sont en forêt publique et 18% en forêt privée
  • 51% des surfaces d’épicéa sont en forêt publique et 49% en forêt privée

MORDIS est une étude financée par la région Grand Est, ayant pour objectifs d’essayer de mettre en lien les facteurs biotiques et abiotiques de mortalité et de dépérissement impactant la ressource en hêtre, sapin pectiné et épicéa commun dans la région Grand Est. La méthode choisie est d’analyser et de rapprocher des sources de données disponibles (inventaire forestier, DSF, EAB, littérature, …), afin de permettre de donner une idée des tendances pour les prochaines années des disponibilités en bois dans un contexte de changement climatique et de tension d’approvisionnement.

Le rapport est constitué de trois parties distinctes, traitant individuellement les essences. La première partie recense les facteurs biotiques et abiotiques de mortalité et de dépérissement depuis 2013. La seconde partie du rapport est consacrée à la caractérisation de la ressource et son évolution en 10 ans (2013-2023). Le dernier volet fait état des entretiens conduits avec des professionnels de l’amont forestier. Ce chapitre se consacre à l’impact des mortalités et dépérissement sur la gestion forestière dont celle des bois de crise. Enfin, cette étude se conclut en faisant le bilan des limites de la méthode et de ses perspectives.

Dans cette étude, les facteurs biotiques sont définis comme les éléments vivants (animaux, champignons, micro-organismes, etc.) interagissant entre eux au sein d’un écosystème. Les facteurs abiotiques sont des éléments non-vivants (conditions climatiques, composition du sol, etc.) pouvant influencer un écosystème. Le dépérissement est une altération durable de l’aspect extérieur des arbres et une réduction de la vitalité[1].

 

[1] https://ephytia.inra.fr/fr/C/18525/Forets-Deperissements

Partenaire :
FCBA

Partenaire :
Région Grand Est